Israël - Palestine : 1 mois après l'attaque terroriste du Hamas

Israël - Palestine : 1 mois après l'attaque terroriste du Hamas

7 nov. 2023

Israël - Palestine : 1 mois après l'attaque terroriste du Hamas

 

Il  y a un mois, le samedi 7 octobre, la série d’attaques terroristes coordonnées par le Hamas contre des civils israéliens pour l’unique raison qu’ils étaient juifs, a plongé le monde dans l’effroi. 

 

En ce 7 novembre, nous appelons de nouveau à la libération des otages sans conditions, un cessez-le-feu immédiat, et la recherche d’une solution politique avec la relance du processus de paix.

 

Le temps est venu pour la France et l’Union européenne de prendre une initiative puissante pour rendre possible la fin de cette escalade meurtrière et à défendre une solution à deux États vivant côte à côte et en sécurité.

 

La conférence humanitaire organisée ce jeudi 9 novembre par la France va dans le bon sens. Mais il faut qu’elle s’accompagne de propos enfin clairs et lisibles du Président de la République.

 

La position de la France ne peut être celle du “soutien inconditionnel” à Israël comme le voudraient certains membres du gouvernement et de la majorité. La position de la France c’est la paix, c’est de rappeler que chaque vie compte.

 

Le droit à se défendre et à vivre en sécurité d’Israël ne peut consister en des représailles aveugles, avec le bombardement indistinct des combattants et de la population civile palestinienne de Gaza comme nous le voyons depuis quelques jours. 

 

Ce ne sont pas les dirigeants du Hamas qui sont sous les bombes et sous les décombres des immeubles effondrés, ils sont à Téhéran et à Doha. Les victimes, ce sont beaucoup de civils, des familles, des enfants, ce sont des malades et des blessés, des réfugiés, ce sont des journalistes.

 

Aucun contexte ne peut excuser les crimes du Hamas ; aucun contexte ne peut justifier les bombardements aveugles et le siège total de Gaza.  Mais aucune excuse ne peut être accordée aux colons qui utilisent la tragédie pour étendre leur emprise en Cisjordanie alors que le Hamas en est absent et que l’existence et le développement des colonies sont des obstacles vers une solution politique.

 

C’est la position historique de la France et ce sont les mots que le Président de la République doit prononcer pour que cette conférence humanitaire soit une première étape vers la paix.