Question au Gouvernement sur la fin de vie

Question au Gouvernement sur la fin de vie

18 mai 2021

Question au Gouvernement sur la fin de vie

Lors de la séance de Questions au Gouvernement, je suis intervenue au nom de ma collègue Marie-Noëlle Battistel pour défendre le droit à une fin de vie libre et choisie, ce qui nécessite un temps parlementaire suffisant pour adopter une loi à l'issue d'un véritable. Voici donc ma question : 

 

« Monsieur le Premier Ministre,

 

Je parle au nom de notre collègue Marie-Noëlle Battistel qui a écrit cette qustion et qui aurait aimé la poser car elle s’investit sur ce sujet depuis plus de huit ans auprès de Jean-Louis Touraine.

 

L'Assemblée nationale a commencé l'examen d'une proposition de loi garantissant le droit à une fin de vie libre et choisie. C'est l'aboutissement d'un travail parlementaire vieux de 43 ans. Notre assemblée s'est honorée d'un travail transpartisan qui a permis de mener des débats approfondis en commission des affaires sociales, d'amender et de voter la proposition de loi à une très large majorité.

 

Le 8 avril dernier, malgré l'obstruction d'un petit nombre de députés, l'Assemblée nationale a pu examiner et voter l'article 1er de la proposition de loi garantissant le droit à une fin de vie libre et choisie. Cet article a été adopté par 240 voix contre 48, soit 83 % des députés présents.

 

Le travail parlementaire doit désormais se poursuivre pour répondre aux attentes de la représentation nationale et de l'immense majorité des Français qui demandent à ce que tout soit fait dans la période actuelle pour protéger les vivants et pour humaniser l’agonie des mourants.

 

Si les débats doivent se poursuivre après les scrutins régionaux et départementaux de juin afin de conserver leur sérénité, c'est dès maintenant qu'il faut les organiser.

 

Près de 300 députés vous ont adressé un courrier en ce sens, vous demandant de donner votre accord à l'inscription de l'examen de la proposition de loi garantissant le droit à une fin de vie libre et choisie à l'agenda du Parlement.

 

Monsieur le Premier Ministre, l'examen du texte dans le cadre d'une niche parlementaire ne permettra pas d'aboutir. Le Gouvernement doit entendre les attentes des Français.

 

Pouvez-vous vous engager aujourd'hui à donner du temps parlementaire pour permettre de poursuivre le travail parlementaire nécessaire pour avancer sur cet important sujet de société ? »