Reconnaissance de l'État de Palestine
22 sept. 2025
La reconnaissance de l’État de Palestine par la France lors de l'Assemblée générale des Nations Unies est une étape historique. C’est un geste fort que je salue, bien qu'il ne soit pas suffisant pour stopper le conflit en cours à Gaza. Les trois quarts des pays du monde reconnaissent désormais la Palestine.
En 2014 déjà, à l’initiative des députés socialistes, l’Assemblée nationale avait adopté une résolution pour la reconnaissance de l’État de Palestine.
Cette reconnaissance est d’autant plus importante que si nous n’agissons pas collectivement maintenant, il est à craindre que l'existence même de cet État soit menacée avec les bombardements massifs et continus de l’armée israélienne contre la population civile de Gaza et la poursuite de la colonisation en Cisjordanie.
Reconnaître l’État de Palestine, c’est la meilleure manière d’isoler le Hamas. Le Hamas ne représente pas les Palestiniens, il prospère sur l’incapacité du monde de trouver le chemin de la paix. Réaliser enfin la solution à deux États, permettre aux Palestiniens et aux Israéliens de vivre en paix et en sécurité est le meilleur moyen d’en finir avec ce groupe terroriste.
Afin de stopper le carnage en cours à Gaza, la France doit oeuvrer pour imposer un embargo sur les armes et sanctionner le gouvernement de Benyamin Netanyahou, notamment sur le plan économique, en appuyant la suspension de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, puisque son article 2 sur le respect des droits humains n’est pas respecté.
La reconnaissance de la Palestine n'est pas seulement un acte symbolique, c'est un geste politique appelant à la responsabilité de chacun pour obtenir un cessez-le-feu, la libération des otages et bâtir une paix juste et durable, avec une solution à deux États.